- 0
Face au coût toujours plus élevé du gaz et de l’électricité, de plus en plus de français ont désormais recours à des solutions alternatives promettant de réduire leurs dépenses énergétiques tout en ayant une démarche écologique. Si l’on ne présente plus les classiques éoliennes et autres panneaux solaires, de nouveaux modes de chauffages propres comme le puits canadien ou la pompe à chaleur géothermique commencent à se répandre dans nos foyers. Permettant depuis peu de bénéficier d’un crédit d’impôt à son installation, découvrez vite le principe et le fonctionnement de la pompe à chaleur.
Maîtrisez la chaleur de votre intérieur
La pompe à chaleur géothermique, contrairement aux radiateurs et climatiseurs qui sont grands consommateurs d’électricité, a pour principe de puiser la chaleur présente sous terre pour chauffer et même parfois refroidir un intérieur. Et en effet, avec un noyau terrestre à 4000 degrés, la terre produit une énergie naturelle en profondeur presque inépuisable dont il serait dommage de se priver ! À l’aide de circuits et de capteurs, la pompe exploite la chaleur terrestre et la diffuse dans la maison par le biais d’émetteurs de chaleur comme le plancher chauffant ou le radiateur.
Si la pompe à chaleur représente un investissement onéreux qui peut en freiner certains, c’est pourtant un achat vite rentabilisé car la pompe permet jusqu’à 70% d’économies d’énergie en comparaison aux modes de chauffage classiques. Ce système ingénieux garantit également un excellent rendement : pour 1kWh utilisé pour faire fonctionner la pompe, 3 à 4kWh sont récupérés gratuitement. De quoi être pleinement gagnant ! Peu encombrante, la pompe à chaleur a l’avantage d’avoir la majorité de son équipement enfoui dans le sol. Grâce à elle, plus besoin de posséder un grand nombre d’appareils : la pompe à chaleur remplit en même temps le rôle de radiateur et celui de climatiseur.
Un réseau de captages horizontaux et verticaux pour s’adapter à votre maison
Pour correspondre à tous les besoins et se plier aux contraintes d’espace, il existe plusieurs types de captages : Le captage horizontal au sol est le captage le plus répandu car il ne demande pas de gros travaux. Il nécessite toutefois un terrain important car son réseau doit représenter 1,5 fois la surface à chauffer. Le captage vertical au sol, lui, est idéal pour les petits terrains. Pouvant descendre jusqu’à 100 mètres de profondeur, ce captage est très performant car moins sensible aux variations de température. Enfin, pour les maisons se situant sur une nappe phréatique, le captage sur nappe est une excellente solution. La température de l’eau étant comprise entre 8 et 12 degrés, ces captages se gratifient d’un COP (coefficient de performance) de 5. Pour davantage d’informations sur la pompe à chaleur, contactez des professionnels.